Cécile AVEZARD a remis à Jean-Baptiste DJEBBARI son rapport pour dynamiser le report modal sur l’axe Méditerranée Rhône-Saône

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Cécile AVEZARD a remis à Jean-Baptiste DJEBBARI son rapport pour dynamiser le report modal sur l’axe Méditerranée Rhône-Saône

La Présidente de l’agence de développement Medlink Ports et Directrice territoriale Rhône Saône de VNF, a transmis le 27 juillet au Ministre chargé des transports, les propositions des acteurs locaux du report modal pour que l’axe MeRS rejoigne la dynamique fluviale nationale et contribue davantage à la transition écologique.

Le 14 décembre 2020, Jean-Baptiste DJEBBARI lui avait confié la mission d’identifier les freins à lever développer le report modal sur cet axe.

Le rapport et les propositions d’actions seront officiellement présentés et mis en ligne lors de la Semaine de l’Innovation du Transport & de la Logistique (SITL) qui se tiendra à Paris les 13-14 et 15 septembre.

L’axe Rhône Saône un potentiel à développer

Le trafic fluvial sur le Rhône et la Saône pourrait accueillir 4 fois le trafic actuel sans modification des infrastructures existantes.

Malgré une saturation du réseau routier sur cet axe sud/nord, le trafic fluvial en hausse jusqu’en 2014, décline ces dernières années, notamment sur le transport de conteneurs. Pourtant le fluvial dispose d’atouts –écologiques notamment- considérables pour le transport de marchandises. Un convoi poussé avec 2 barges, ce sont 220 camions en moins sur les routes.

Le Grand Port Maritime de Marseille, premier maillon de l’axe

Le trafic de marchandises sur l’axe Rhône Saône dépend en partie des importations et exportations depuis le port de Marseille-Fos et plus modestement depuis le port de Sète.

Chacun des ports intérieurs de l’axe Rhône-Saône vient se positionner comme une suite logique du maillon logistique de desserte des territoires.

Les ports d’Arles, du Pontet, de Salaise, Valence, Lyon, Villefranche, Mâcon, Chalon et Pagny entre autres, permettent une desserte plus fine des territoires traversés par le Rhône et la Saône.

Ils sont tous acteurs de la logistique et accueillent des possibilités de transport combiné répondant à toutes les demandes.

Le cadre de la mission

Il s’agit d’identifier les freins à lever pour dynamiser le transport fluvial sur le bassin. Les propositions pourront notamment s’articuler autour des axes suivants :

  • Optimisation de la desserte fluviale du GPMM (modalités d’exploitation et de manutention pour le traitement du transport fluvial).
  • Développement de nouveaux trafics auprès des clients actuels et potentiels de l’axe,
  • Accélération du verdissement du système logistique fluvial et notamment le développement de l’hydrogène décarboné pour la flotte fluviale. La capacité des transporteurs à proposer une alternative de transport écologique et durable est sans aucun doute un atout à moyen et long terme.

Le travail associera l’ensemble des parties prenantes concernées membres de Medlink Ports, et plus particulièrement les opérateurs de réseaux (Compagnie Nationale du Rhône, Voies navigables de France), les ports fluviaux et maritimes précités.

La mission sera réalisée en étroite coordination avec les services de l’État : DGITM sur le plan national et le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du bassin Rhône-Saône-Méditerranée, avec le soutien des DREAL.

Les propositions seront remises au Ministre avant l’été sous forme d’un rapport, qui sera rendu public.

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